« Le soleil de vingt cieux a mûri votre vie »
Écrivait Hugo aux voyageurs intrépides
Les souliers usés, le sac à dos enchanté
Sur les routes endommagées de l’Himalaya
Béats de beauté, ciel et terre : le béaba
Il est Alpha et Omega. S’éteindre en soi
Crois-moi quand il déclare aimer sa croix
Sylvain, aux mille âmes
Les larmes jaillir de reconnaissance
Les mains bleues plancton, regarde la lune dans les yeux
Voler, partir loin. Mourir au soleil ou rien
Délivrée tristesse, la solitude rit, mon Roi !
Compte : mon poème est un putain d’alexandrin
Les arts d’intelligence cherchent le martyr
Toujours tyrannisée par la beauté du monde
L’humilité comme vocation perdue, le rêve
L’arrogance comme seconde nature, voici la trêve
Le soleil de vingt-sept cieux a nourri ma vie