« Elle consentent à cette destruction lorsqu’elles absorbent les valeurs, la propagande, les philosophies d’un seul tenant, lorsqu’elles peignent, agissent, écrivent, existent de telle sorte que leur vie s’en trouve diminuée, leur vision affaiblie, leur esprit brisé. Alors leur existence se décolore, pâlit, car elles souffrent de Hambre del Alma, leur âme meurt de faim. Elles n’ont qu’une envie : reprendre le cours de leur vie sauvage. »
Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups, Paris, Grasset, 2012, p. 319.