- Par esprit de contradiction
- Parce que, même comme mode de désignation des gouvernants, la démocratie ne présente pas que des avantages
- Parce que les climats, les peuples et les époques diffèrent
- Parce qu’il ne faut pas confondre majorité et consensus
- Pour une question de vocabulaire
- Pour une autre question de vocabulaire
- Parce que la conception moderne de la démocratie repose sur une pétition de principe
- Parce qu’on voudrait en faire une religion…
- … Mais qu’on en fait une idolâtrie
- Parce qu’elle repose sur l’un ou l’autre des deux postulants
- Parce qu’elle est enceinte du totalitarisme
- Parce qu’elle repose sur le vertige du nombre
- Parce qu’elle repose sur le vertige de l’égalité
- Parce que des « Lumières » à la « Lanterne » il n’y a qu’un pas, comme on l’a bien vu en 1789
- Parce que la démocratie est contre nature
- Pour des raisons esthétiques
- Parce que la démocratie n’a jamais vraiment marché…
- … Et que maintenant, elle ne peut plus marcher du tout
- Parce que la démocratie est rarement démocratique.
Vladimir Volkoff. Pourquoi je suis moyennement démocrate, Monaco, Éditions du Rocher, 2002, p. 7-92.