« Ce qu’on peut dire de bonjour évolue de jour en jour et se trouvera fatalement d’une pertinence très inégale selon que l’auditeur, ou le lecteur, se trouve lui-même à un stade ou un autre de l’évolution de ce mot-là, et de son usage, et de l’usage de tous les autres mots. Il convient cependant de rappeler que bonjour tout court, dans un passé encore récent, qui est loin d’être complètement effacé, était considéré, sauf cas de grande familiarité entre les locuteurs, comme extrêmement grossier ».

Idem pour bonsoir. Il doit être suivi par un titre de civilité.

Renaud Camus. Répertoire des délicatesses du français contemporain, Paris, P.O.L éditeur, 2000, p. 69.